Sur cette toile où l’asphalte s’efface au profit d’un chemin vicinal empierré, du Bois mangé et son comptoir-bar au restaurant le Grand Couvert, en passant par l’hébergement des Cadoles aux gîtes de pierres dorées de la tour du colombier et de la Longère, tous deux inventent et invitent, proposant le vivre et le couvert, printemps, été, automne, hiver… et printemps. Nulle question de se priver du semblant de rien. De peser le pour et le contre d’un jour gris. Mais au contraire affirmer le souhait d’apprécier d’heure en heure les saisons, se réjouir de leurs multiples variations d’air et de lumière. De l’amorce d’un bourgeon à l’envol d’une feuille, les donner à goûter, contempler, savourer, aimer. C’est cela Lisa et Léo à La Colline du Colombier.

Avant de devenir un restaurant, ce vaste bâtiment au ciel de tuiles et de bois, bien nommé Grand Couvert, servait autrefois à remiser les machines agricoles, mettre les bêtes et le foin à l’abri. Volontairement laissés tels qu’en eux-mêmes, ses murs bigarrés – mosaïque de terre crue, galets, briques et autres matériaux puisés à l’entour –, portent l’esprit d’un lieu où tout fait sens et loi. Comme eux, Lisa Roche et Léo Troisgros aiment rassembler, faire avec ce qui est.

Auprès du restaurant le Grand Couvert et de son comptoir-bar le Bois mangé, la chambre d’à côté, plus loin une longère et la tour du Colombier toute de pierres dorées. L’ensemble est amoureusement conservé, intérieurement remodelé, mis en valeur, réemployé, pour inviter à séjourner en famille ou entre amis avec ce qui sied de place et de confort. En contrebas, déployées en éventail sur la colline trois logements atypiques, les Cadoles. Tout ce qu’il faut de replis utiles pour s’inventer une vie.

Chez Lisa et Léo, le comptoir-bar du Bois mangé est la porte d’entrée de La Colline du Colombier ainsi que l’endroit où les hôtes en séjour peuvent à toute heure venir musarder, s’abreuver, grignoter à l’envi en étant sûrs d’être bien accueillis. Sous la ramure d’un chêne émaillé de lumière, rayonne l’âme des campagnes, celles d’Iguerande, de Mailly, Fleury-la-Montagne et au-delà.